Du
Moyen-Age au XIXe siecle :
Mentionné au XIIe "Villers".
Il fut un temps ! La localité de Villiers-Saint-Georges
relevait de l'Archevêché de Sens.
Au XIVe siècle, apparut la famille de Verdelot en
1320. En 1340, un Verdelot, seigneur de Villiers-Saint-Georges,
fonda dans l'église la chapelle seigneuriale de Saint-Jacques,
qui servit de tombeau à quelques-uns des ses descendants.
La Revue de Champagne et Brie de 1893 rappelle à
cet égard qu'un marché de pierres funéraires fut passé le 2
mai 1524, ayant pour objet la livraison en l'église de la
chapelle Iger des pierres tombales de Tristan de Verdelot, décédé
le 23 juin 1518, et de sa femme, morte deux ans auparavant.
Sa fille Jeanne épousa son cousin maternel, Maître
d'Hôtel du Roy. A sa mort, survenue en 1502, son gendre
Christophe de Prailly, conseiller du Roy, recueillit sa succession. Il n'eut pas de
postérité et la terre se vendit en deux parties en 1577 ; l'une alla à
Jacques de Saint-Perrier et
l'autre à des collatéraux de la maison de Verdelot.
Jacques Saint-Pierre épousa Louise de Chalmaison,
fille du seigneur de Balloy et Gravon. Louise apporta à son mari
la seigneurie de Gravon.
Au lieu de Champfay, dont il reste une ferme, était
le fief qui eut ses seigneurs particuliers. L'un deux, Jean de
Leps, le vendit à Ambroise de Mortefontaine qui le réunit à la
terre de Villiers.
Il existait aussi d'autres fiefs aux fosses
Rapillard, aux Granges-sous-Luardon, au Mesnil, aux Brasseaux.
Tous relevaient de Villiers Saint Georges qui relevait du Roi à
cause de sa grosse tour de Provins.
Champcouelle, dont il reste 5 fermes du nom, était
sous l'ancien régime une autre paroisse. C'était un prieuré cure
de l'Ordre de Saint-Benoist, depuis le don qui en fut fait à ce
dernier en 1135 par Innocent II, avec l'église, les terres et les serfs qui en
dépendaient. Le prieur du lieu était le seigneur de la paroisse qui érigée en
commune en 1790.
L'église de Villiers Saint Georges remonte à la
transition XIe et XIIe, romane du XIe par l'épaisseur de ses
murs, par trois petites baies latérales, par l'arcade du choeur
du bas-côté ; elle est du XIIe par les piliers rectangulaires,
par les trois arcades du bas-côté, par l'arcade de la nef qui
la sépare du choeur. Ce choeur ainsi que l'abside dont l'ancien
triplet est bouché est du XIIIe. Tout le reste appartient au
XIVe. Le retable du maître autel à colonnes torses ornées de
feuilles de vignes appartient à la Renaissance.
A l'occasion
de l'inhumation en 1718 de Marie Madeleine Le Bannier de la
Grande Maison, les registres de l'état civil de l'ancienne
paroisse de Villiers portent que l'on a enterré le corps d'un
homme dans son entier, sauf une jambe, dans son cercueil de plomb,
"en véritable chair vermeille et or". Deux chirurgiens
de Provins, Charles Descottes et Gaspard Gouelle, en dressèrent
procès-verbal à la requête du seigneur de Villiers dénommé
Beljoyeuse.
La
première guerre mondiale dit "La Grande Guerre"
Villiers Saint Georges fut le théâtre d'un combat
au cours duquel le 18e corps français repoussa les Allemands, le
6 septembre 1914.
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